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La Lambo - La Classe Flexible
La berline - Le U
La 4L - Les rangs
Le 4x4 - Les groupes
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Bouge ta classe, ou pas...

Il y a 3 configurations classiques et une autre, très en vogue ces derniers temps.

Les 3 classiques : en Rangs, en U, en Groupes. La 4ème est un mélange des 3 premières avec une inspiration mater’ très claire : la fameuse classe flexible.

Pour vous faire une idée de la disposition qui vous collera le plus à la peau, il n’y a pas de mystère, il faut les essayer. Comme d’habitude, ici, pas de langue de bois. Elles ont toutes des avantages, des inconvénients des scléroses et des souplesses internes.

     La métaphore qui me semble la plus appropriée pour parler des dispositions est celle de l’automobile. Lorsqu’on cherche sa voiture, on s’inquiète de plusieurs paramètres. Et pour cause ! Vu le coût ! On veut éviter de se tromper. Pour la configuration de sa classe, c’est à peu près pareil même si le prix ici se paiera en énergie et en mise en questions. Les critères sont ceux des performances, de l’usage, du coût d’entretien, des vices cachés, des compétences du conducteur et de l’esthétique. Le dernier vous fait tiquer ? Il est pourtant majeur pour deux raisons : l’image de vous qui sera renvoyée aux personnels qui verront votre classe (le sur-moi d’instit’) mais aussi l’image que vos élèves en auront de l’intérieur (le vrai moi d’instit’). Un choix s’assume : veux-je qu’on me voit au volant d’une 4L, d’une berline, d’un 4x4 ou d’une Lamborghini ? Suis-je à même de payer l’une ou l’autre ? Laquelle suis-je capable de conduire dans l’esprit réel de sa conception ? Vous vous dites qu’une 4L c’est bien moins classe qu’une Lambo et qu’après-tout l’une est beaucoup plus rapide que l’autre. Le prix n’est pas le même pourtant. Si vous envoyez l’une dans le décor comment allez-vous la réparer ? Attention au départ, on va faire des tours de chauffe !

     La 4L n’a rien d’aérodynamique, ne paie pas de mine, roule lentement : bagnole de pauvre ou de yéyé, à l’allure surannée clairement dépassée et aux performances apparemment médiocres. Cependant c’est increvable et si le confort n’est pas là, elle vous mènera à bon port. (En rangs)

     La berline est belle, cossue, un brin ministérielle et bien bourgeoise. Elle a des performances pépères qui voudraient rivaliser avec les voitures de circuit tout en étant bourrée d’électronique, de boutons et de gadgets hi-tech, la routière tout confort, mais qui coûte un bras à entretenir. (En U)

     Le 4x4 qui peut passer partout en vous donnant l’allure d’un aventurier habitué aux grands espaces, aux jungles et aux montagnes escarpées mais qu’il ne faut pas confondre avec le Coss-Over trop « hype » qui nous asphyxie de ses Gaz à Effet de Serre. (En groupes)

     La Lamborghini hyper rapide et profilée envahie de technique pour vous mener le plus rapidement d’un point A à un point B sans vous perdre dans des sentiers boueux où votre bel engin s'enliserait. Attention donc à bien préparer le parcours. (Classe Flexible)

 

     Tous les débutants, ou presque, rejettent d’emblée la 4L. Alors là, attention les gars, ce fut ma première voiture donc on ne me la dénigre pas ! Elle avait le levier de vitesse au tableau de bord, une boîte à 4 rapports, une aération en clapet, un frein à main en forme de canne de parapluie et un starter pour le démarrage (j’imagine que vous ne savez même pas ce que c’est…) Elle m’a pourtant menée dans des coins bien sympas. Les copains adoraient que je les emmène à Paris en passant par la place de l’Etoile ou dans les ruelles près du Quartier Latin, au bord de la mer du Nord ou en Sam de soirée. Sans elle aucune autonomie. Elle passait partout, se garaient en 2/2, était économe et ses bosses lui allaient si bien. Une fois, avec mon frère on l’a faite tourner en braquant à mort et en accélérant à fond de première, elle n’a même pas levé une roue. Même une sous-douée en mécanique comme moi aurait pu en faire la vidange. C’était ma « Titine » super chouette ! Rien que d’y repenser je rajeunis de 25 ans en direct devant vous ! De la nostalgie croyez-vous ? Rien à voir : c’est une bagnole d’enfer qui ne vous lâche jamais. Et bien pour la disposition classique en rangs, c’est la même… Elle ne paie pas de mine mais vous en ferrez ce que vous voudrez ; vous irez au bout du monde avec trois fois rien.

      Vous voulez faire un travail de groupe ? Faites tourner les chaises. Vous avez des pupitres à l’ancienne avec les sièges reliés aux tables ? Les élèves s’asseyent à califourchon, le torse collé au dossier. Vous voulez organiser des pôles ? Préparer votre matériel avant l’entrée des élèves et bougez vos élèves. Vous voulez travailler sur du papier affiche ? Utiliser le sol de votre classe ou le hall de l'école. Vous voulez un coin regroupement ? Rien de telle qu’une disposition classique pour avoir de la place dans votre classe. Vous voulez travailler en informatique ? Bon là, OK, si vous n’avez pas de classe-mobile PC ou tablettes, c’est une galère et vous vous retrouvez en salle informatique. Ici, d’accord c’est autre chose : j’en reparlerai dans un autre article.

     Le gros avantage de cette configuration en rangs d’oignons c’est que tous les élèves regardent dans la même direction et qu’il est facile de se placer dans leur champ de vision. Dans le même esprit, vous savez toujours où leurs yeux se posent. Les tables par deux et les regards orientés tous dans le même sens évitent les bavardages. En début de carrière – mais pas que – c’est le top !

 

     Passons à la berline hyper classe. Alors là pour le coup c’est du pur plaisir de conduite. Tout confort, on est au centre de notre petit monde. Un enfant passe au tableau et aucun n’est perturbé par autre chose que la douce musique de sa voix. Les maîtresses-cocooning optent en général pour cette solution. On est bien au chaud dans cette anse, on se sert les coudes. C’est l’idéal pour raconter des histoires et se mettre à la hauteur des enfants, pour s’asseoir au lieu d’être toujours debout devant eux. Tous les enfants sont à égalité dans un U car il n’y a pas ceux qui se cachent dans le fond et ceux qui lèvent la main devant. C’est purement l’esprit du groupe de parole.

     Il vous faudra prévoir une petite ouverture dans le fond de votre U ce qui vous donnera deux doubles-L en miroir. Pourquoi doubles ? Parce que vous aurez un petit U intérieur avec 2 fois 4 ou 5 élèves et un grand U extérieur avec 2 fois 8 ou 9 élèves pour pouvoir installer tout le monde. En effet, un pupitre d’élève c’est environ 60 cm de large, donc si vous faites un seul U de 3 x 8 places de côté ça nous donne 5 mètres environ : fini le cocon et bonjour la commission ministérielle ! Chaque enfant devra en plus longer les murs pour atteindre sa place en se prenant les pieds dans les cartables des autres. Certes, l’espace scénique est magnifique, mais est-ce bien utile ? Qui serait la star ?

     Le bel avantage de cette configuration est l’accès très rapide par la maîtresse aux individus. On voit les cahiers de chacun très rapidement et on peut embrasser du regard une douzaine d’enfants d’un seul coup d’œil en ciblant précisément les élèves qui sont en train de peiner. C’est le top pour une individualisation des conseils. Attention cependant, quand vous êtes penché sur un cahier d’élève au centre du U (et oui, on sait tous lire à l’envers en moins d’une année), vous tournez le dos à la moitié de la classe. Cette organisation doit donc s’accompagner d’un cadre clair et serré pour une atmosphère de travail calme et extrêmement sereine.

     A contrario, le plus gros inconvénient que j’y vois, c’est son manque de modularité : pour faire travailler les enfants en groupe, c’est plus compliqué. Vous vous dites qu’il n’y a qu’à retourner les chaises du U central vers le U extérieur, cependant les nombres ne tomberont pas justes (ils sont plus nombreux à l’extérieur qu’à l’intérieur) : des élèves se retrouveront donc en ligne. Et ça, pour travailler en groupe, c’est le bagne pour eux comme pour vous. Si vous avez des tables à siège solidaire, hors de question, trop loin du rang de derrière puisqu’il faut laisser une allée de passage.

     D’autre part, les déplacements d’élèves au tableau sont plus complexes et plus longs : sortir de derrière ces rangées de tables sans tomber sur un cartable ou bousculer le coude d’un camarade qui écrit n’est pas évident. Si l’enfant vient faire une démonstration au centre du U, aucun regard ne lui échappe et il n’échappe à aucun regard ce qui peut être angoissant.

     Avec ce type de configuration, on est, au bout du compte, peu enclin à faire bougez nos élèves et c’est finalement un peu sclérosant, embourgeoisant comme une grosse berline conduite par le maître du logis.

 

     Et nous voici rendu au rayon 4x4 : la disposition en groupes. C’est la grande aura du baroudeur, du routard rompu à la survie en toute circonstance, tout lieu, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il grêle. Dans le désert ou sur la neige, il se ballade sur la planète comme un geek sur la toile. Le regard pur de l’amoureux de la nature (du savoir) et le teint buriné par le soleil (de l’apprentissage). Sauf que maintenant, on les appelle Coss-over et que les grands aventuriers qui les conduisent sont en fait des cols blancs qui se la jouent baroudeurs du dimanche avec des pars-chocs qui n’ont jamais vu une trace de boue. Ils se pavanent en ville en nous recrachant des tonnes de GES. Cette caricature à peine trop sévère que je dresse ici, contrastant tellement avec l’idée initiale qu’on se fait du 4x4, est pourtant une grande réalité de ce début de siècle.

     Oui, cette configuration est un super véhicule, mais ça dépend de la façon de l’utiliser. Si vous ne faites jamais de travaux de groupes ou rarement, prenez une 4L pour éviter de dépenser une énergie folle à maintenir le calme dans votre classe. L’entretien d’une atmosphère sereine de travail vous coûterait un bras ou plutôt vos nerfs. En effet, les élèves groupés par 4 ou 5, voire 6 qui se regardent tous et vous oublient, vont vous menez la vie dure si vous n’êtes pas un vrai baroudeur qui sait en un clin d’œil relancer un questionnement sur un groupe précis, ou focaliser l’attention de la classe entière sur des situations problèmes qui viennent en cascades. Pas de repos dans l’aventure : les nuits peuvent être fraîches ou pluvieuses alors il faut avoir votre coffre plein d’outils essentiels à la survie en pleine jungle. Je ne cherche pas à vous dissuader, je cherche à vous prévenir que nous ne sommes pas dans un parc d’attractions et que nous ne pouvons pas jouer sur les apparences au détriment du travail que nous avons à faire. Vous prenez un 4x4, vous êtes prêt à faire le « Paris-Dakar » ou le « Rallye des Gazelles » sans quoi vous rejetterez des GES (Gros Effets de Stress) sur les élèves.

     Allez, ne vous vexez pas, imaginons que vos pioupioux soient des plus calmes, s’entendent à merveille, sachent exactement pourquoi ils sont là et respectent chacune des paroles prononcées dans la classe depuis le début de l’année : un travail de copie est lancé. Les deux tiers de vos élèves se tortilleront dans tous les sens pour voir le tableau et regarder de nouveau leur cahier pendant 1/4 d’heure. Lorsqu’on installe sa classe en groupes, il faut repenser complètement l’usage du tableau et prévoir dans ses séances des alternatives comme un espace regroupement pour les démonstrations collectives ; une reproduction pour les exercices de copie... Il faut reléguer ses vieilles tables aux sièges reliées car certains enfants ne pourront pas s’asseoir de côté, les jambes bloquées par la barre centrale. Il faut qu’ils soient libres de se tourner sur les 3 faces de leur assise.

     Puisque nous en sommes aux considérations techniques, les tables et chaises dissociées prennent beaucoup plus d’espace et les déplacements entre les groupes sont gênés par les chaises reculées des tables : clairement, au-delà de 30 élèves, la liberté de mouvement dans une classe de taille standard est des plus limitée. Il faut songer à l’accroche des cartables et surtout à l’institution d’un cadre d’autorité ultra clair et rassurant.

     Votre position dans la classe est par contre absolument jubilatoire car vous pouvez naviguer en permanence. Se pencher, s'accroupir, s'asseoir, se relever, observer, intervenir en chuchotant, reprendre la parole ostensiblement ; le fond, le centre, les côtés, devant, tout est possible car vous pouvez choisir d’être vu ou oublié à tout moment. C’est un gain pour l’autonomie et la véritable coopération entre pairs. Vous êtes alors le fantôme du metteur en scène qui erre sur le plateau entier. Quand le moteur de cette classe ronronne comme un chat, c’est du bonheur à l’état pur : du questionnement naît l’émulation, de l’hésitation de certain émerge la consolidation des autres. Le va et vient est incessant : vous relancez d’un côté, vous rassurez de l’autre, vous goûtez le miel de votre ruche au travail.

     Vous l’aurez compris, cette organisation est excellente pour la coopération mais possède de nombreuses contraintes dont il faut avoir conscience avant de la choisir.

 

     Quant à la sportive de luxe c’est une autre histoire. Elle est récente, elle est tape à l’œil, elle est puissante, mais elle est aussi capricieuse, nécessitant un pilotage précis avec une préparation des parcours au cordeau. Elle est blindée de technologies pour permettre de rouler à grande vitesse sans risquer l’erreur fatale. (Bon, ce qui est chouette dans notre métier c’est que les erreurs fatales se résolvent, comme avec un PC, en rebootant la maîtresse : une bonne semaine de vacances, une petite remise en question et on repart comme en 40.)

     La « classe flexible » est plus une pensée qu’une disposition et il y a autant de classes flexibles que d’empreintes digitales dans l’espèce humaine. Cette configuration est un mélange de toutes les autres. De ce fait, elle en a les avantages et les inconvénients même si certains s’effacent au profit d’autres qui en naissent un peu comme après une fission nucléaire. La disposition en îlots devrait permettre à chaque élève de pouvoir effectuer ses propres progressions à son rythme. Oh diantre ! Comme si c’était un agencement de tables ou l’acquisition d’un matériel très spécifique et pré-pensé comme prémâché qui permettait cela… Oui l’organisation d’une classe est important, mais elle ne révèle pas toute l’étendue d’une pédagogie. Elle peut l’aider, certes, mais elle n’est pas son essence. Ce serait comme dire que vous êtes votre maquillage ou votre vêtement. Dans un premier temps c’est absolument réducteur et dans un deuxième temps c’est entièrement l’inverse. Vous mettez votre uniforme comme un indice d’une des parties de votre personnalité mais qui vous connaît vraiment vous reconnaîtra aussi bien en maillot de bain, sans fard qu’en tenue d’apparat. Les élèves vous connaissent bien – et même très bien –, vous ne pourrez pas leur mentir longtemps en grimant votre classe. Puisqu’ils sont votre matière première, qui voulez-vous impressionner – dans tous les sens du terme – d’autre qu’eux ? Soyez honnêtes avec vous-même pour l’être avec eux. Ne cherchez pas à épater vos évaluateurs – ou supposés tels – par un aménagement à la mode car vos élèves vous démasqueront à coup sûr.

     Pour changer de comparaison je pense à la flexibilité comme à la souplesse du gymnaste. Cet effet de mode demande un minimum d’expérience dans la gestion de classe. Elle doit être personnalisée et clairement adaptable à tous points de vue, tant au niveau des pôles, qu’au niveau de la préparation de classe mais aussi en termes la réflexion globale sur la collaboration, le cadre disciplinaire et l’apprentissage de l’autonomie. Il faut avoir un minimum de recul sur toutes les pratiques professionnelles pour atteindre les premières marches du podium. Je ne veux pas vous effrayer, mais la souplesse intellectuelle c’est comme la souplesse du corps, elle est, c’est vrai, l’apanage de la jeunesse, mais elle est surtout le fruit d’un travail acharné pour atteindre l’excellence de Nadia Comăneci. C’est pourquoi il vous faudra beaucoup vous entraîner, ne pas vous scléroser et très certainement vous remettre en question. Si je devais donner une estimation du temps minimum qu’il vous faudra pour réussir à vous accomplir dans la flexibilité, je dirais que 5 années sont un minimum nécessaire.

     La classe flexible est une organisation en îlots de travail qui détermine leur position en fonction des besoins de groupes d’élèves que vous avez pré-déterminé par des évaluations formelles ou au fil de vos observations ; ces groupes changeant de corps au grès des compétences à travailler. Elle permet donc une individualisation des parcours (les fameuses ceintures de compétences), ce qui reste difficile même lorsqu'on a de l'entraînement. L'autre challenge est le cadrage disciplinaire puisque chaque élève doit connaître ses tâches et ses objectifs en les intégrant comme des défis à relever quotidiennement. Qu’une disposition ou même un emploi du temps uniques en soient la condition de réalisation est une gageure. Les îlots possibles pourraient être : un pôle de travail oral (jeux éducatifs de société), un pôle d'application écrite (exercices), un pôle d’institutionnalisation/remédiation (avec la maîtresse), un pôle de manipulation (situations problèmes)... et bien sûr un lieu de regroupement. Ce ne sont ici que des exemples, mais la nature même de la classe flexible est de permettre aux enfants de pouvoir bouger et s’installer de manières aussi diverses que variées pour augmenter leur concentration et donc leur implication. Il vous faudra alors bien connaître vos élèves pour qu’ils profitent au mieux des propositions. Pour cela, il faut, certes les évaluer et les observer, mais au regard de vos connaissances préalables des autres élèves en général pour mettre en place rapidement des situations riches en plus-values. Voilà la raison principale pour laquelle je vous indique une durée minimale de 5 années d'expérimentation dans une configuration rassurante pour vous. Vous devez vous faire un panel d’observations avant de vous lancer. Dans le cas contraire vous pourriez envoyer votre bolide dans des sentiers forestiers ou rocailleux impraticables pour ce type de véhicule. La dépanneuse serait alors la 4L mais au format 4 roues motrices ou le vraie 4x4 de la jungle. Après plusieurs années vous aurez alors créé votre propre Bumbble-Bee pour vous aider à combattre héroïquement les difficultés rencontrées par les élèves !

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Concluons

     Revenons donc à nos classiques sans les juger trop sévèrement ! On pourra quand même obtenir une médaille d’or bien qu’elle n’ait pas le savoureux goût de l’innovation dans un premier temps. Des coups de maîtres – sans jeu de mot – peuvent franchement nous y galvaniser. La plus haute marche du podium est atteignable, je vous l’assure. La première souplesse est celle de la bienveillance et de l'observation (voire de l'évaluation) positive.

     Pour résumer, testez les 3 dispositions classiques dans l’ordre d’apparition pour en mesurer, vous-même et en vérité, tous les tenants et les aboutissants. Choisissez de manière éclairée en prenant du recul sur ce qui vous a convenu ou non. N’écoutez pas ceux qui vous dises que la 4L est dépassée, que le 4x4 est un Cross-over, que la Berline est égocentrée ou que la classe flexible n’existerait pas sans Ikéa. Si votre objectif est la vraie classe flexible, donnez vous les moyens d’y arriver et ne cherchez jamais à ne donner que le change. Ne vous jugez pas trop durement pourtant et retentez-les jusqu’à aménager votre propre classe idéale, aussi souple et flexible que vos rêves vous la dessinent. La pédagogie n’est pas un ensemble de recettes de cuisine, les amis, même si les connaître est une nécessité absolue. Vous désirez être un grand chef cuisinier ? Le roi du circuit ? Le médaillé brillant de la première marche ? Il vous faudra générer ce « truc en plus », cet « éros » dont parlent Platon et Edgar Morin à sa suite. (cf article « Crier ou ne pas crier : telle est la question. ») Attention cependant à garder une certaine dose de modestie face à tout ceci, car c’est ainsi que nous reconnaissons les champions comme Paul Bocuse, Nadia Comăneci, Alain Prost, Teddy Riner, Kylian M’Bappé ou Jean-Philippe Solanet-Moulin (oui c’est mon frère, mais son génie (Hihi ! Je l'entends déjà protester à ce qu'il pensera, à tord, être une ineptie) réside dans sa qualification, son intelligence pédagogique et dans sa – trop – grande humilité). Comme dit ma chère grand-mère, « il faut accrocher sa charrue à une étoile »; faites donc votre sillon mais en visant haut.

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C'est lui J.P. Solanet-Moulin, alias Jipsou, mon frère.

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