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O1

Les portes des classes s'ouvrent une à une et la cour s'anime : c'est l'heure de la récréation.

Des enfants courent d'autres jouent aux billes, d'autres enfin se racontent des histoires. Les maîtres surveillent. La sonnerie retentit. Que c'est court ! Ce moment de repos tant attendu est déjà fini et il faut retourner en classe.

Les rangs disparaissent l'un après l'autre, la cour redevient vide et silencieuse.

 

O2

Pour Julien, le plus difficile dans la vie, c'est de se lever le matin... Mais ce vendredi, c'est encore plus pénible que d'habitude. Sa mère ne sait plus que faire. Elle l'appelle elle le secoue. Enfin, au bout d'un quart d'heure, il parvient à sortir du lit. Il enfile son pantalon et ses chaussettes qui sont sur la chaise et se rend compte de l'heure tardive. Déjà, ces derniers jours, il s'est présenté deux fois en retard à la porte de sa classe. Alors, son petit déjeuner rapidement avalé, il se précipite vers son école.

 

O3

Les médicaments sont toujours fabriqués avec des produits naturels qui viennent des plantes, des minéraux, des animaux ... Avec le développement de la chimie, les chercheurs savent désormais isoler dans chaque produits des particules actives qui agissent sur les virus responsables des maladies. Nous avons aujourd'hui des médicaments adaptés pour empêcher les infections, nous soigner et nous guérir.

 

O4

Bravant la bourrasque, le dos arrondi le visage rougi par le froid, le trappeur parcourt la forêt ensevelie sous la neige. A la cime des bouleaux et des épinettes, la tempête mugit. Plus le vent souffle et plus l'homme s'aplatit. Soudain, il s'accroupit. Ses doigts engourdis fouillent la neige, découvre un piège. Aucune prise. En quelques gestes précis tout est replacé. Le trappeur se redresse et poursuit son chemin. Ses raquettes le conduisent vers un autre piège, plus loin, dans les profondeurs de la forêt endormie.

 

O5

Ils entrèrent dans le petit village. Les rues vides, silencieuses, gardaient une odeur de mer. Les vastes filets tannés séchaient toujours, accrochés devant les portes ou bien étendus sur les galets. La mer grise et froide avec son éternelle et grondante écume commençait à descendre, découvrant les rochers verdâtres. Et le long de la plage, les grosses barques échouées sur le flanc semblaient de vastes poissons morts.

 

O6

Avec les premières brumes automnales les troupeaux descendaient des alpages. Bien avant l'arrivée des premiers animaux nous tendions l'oreille pour capter les mille petits signaux du retour : le roulement des cailloux dans les creux du chemin, le chant des clarines l'aboiement des chien et les cris des hommes. Pour eux, octobre était le mois des adieux à la montagne, mais c'était aussi, avec la fin des durs travaux de l'été, le temps du repos retrouvé.

 

O7

Au Moyen Âge, dans toute l'Europe, s'élevaient des châteaux forts. Ils représentaient la puissance des seigneurs. A cette époque de guerres et de pillages, le château aux épaisses murailles de pierre était le seul refuge des malheureux paysans. Le plus souvent, il dominait les alentours et semblait défier aussi bien le temps que les nombreux périls. Ces chefs-d’œuvre étaient la fierté de leurs bâtisseurs.

 

O8

On a installé le sapin dans un coin du salon. Anthony et Lara l'ont décoré de boules argentées et dorées. Puis leurs parents l'ont entouré d'une guirlande électrique. Enfin, les enfants ont pulvérisé un peu de neige artificielle sur les branches. On a alors senti qu'un souffle de gaieté rentrait dans la maison. La magie de Noël...

 

O9

Le printemps est là. Dame marmotte a mis le nez dehors et le soleil la regarde et la réchauffe. L'hiver, elle l'a passé à dormir dans son terrier. Son corps fatigué et amaigri la fait paraître perdue dans un manteau trop grand. Elle a attendu la saison du renouveau pendant six mois. Les prairies d'herbe tendre l'appellent. Le bleu du ciel, elle l'a enfin retrouvé. Bonjour à la vie !

 

O10

Ce matin, Simon et son jeune frère sont allés à la piscine. Simon est un bon nageur : son frère l'appelle « le dauphin » ! Son grand plaisir est de traverser le bassin en nageant sous l'eau. Pendant la matinée, ils ont loué une grosse bouée, puis Adrien a voulu apprendre à plonger. Que d'essais malheureux ! Dans toute la piscine, on entendait les rires et les cris de Simon. Mais le courage d'Adrien a été récompensé : il a enfin réussi un superbe plongeon !

 

O11

Les jours seront plus chauds et s'allongeront. Les bourgeons se gonfleront de sève. Ils grossiront tant que leurs écailles s'écarteront. Des petites feuilles, recouvertes de duvet et encore fripées, pointeront une tête humide. Les rameaux s'élanceront vers la lumière du soleil. Chaque jour, ils pousseront plus haut. Les feuilles se déplieront alors le long de la tige.

 

O12

Bientôt, les agriculteurs exploiteront leur ferme en utilisant très largement de l'électronique et de la robotique. En effet, si depuis des années déjà, les fermes se sont modernisées, certaines tâches restent très contraignantes. Dans la ferme du futur, le paysan utilisera beaucoup plus l'informatique et surveillera à distance les robots qui, à sa place, sauront s'occuper des vaches laitières et les traire, cueillir les fruits dans les vergers ou couper les arbres.

 

O13

« Demain, dit grand-père, je vous emmènerai au zoo. Vous pourrez y admirer des animaux de pays lointains : des girafes, des lion, des ours blancs, des chameaux et même, à l'entrée, un panda. Nous achèterons un peu de nourriture que vous jetterez aux singes. Vous verrez que ceux-là sont vraiment des clowns ! Ils crieront se chamailleront ou feront mille pitreries pour une simple friandise. Je pense que vous apprécierez cette visite. »

 

O14

Ce matin là, on n'imaginait pas ce qui allait se passer. Dans la rue, nous étions toute une foule paresseuse et l'on avançait tranquillement sur le trottoir. Soudain, on entendit un bruit encore faible, mais régulier. D'abord on n'y prêta pas attention, mais il s'amplifia jusqu'à devenir assourdissant. On osait à peine lever la tête vers le ciel tant la crainte nous figeait. D'un seul coup, le bruit cessa et l'on ouvrit les yeux : il était juste au-dessus de nous et l'on oubliera jamais cette image incroyable !

 

O15

Romain marchait sur le sentier depuis deux heures, et sur ses épaules, son sac à dos balançait doucement au rythme de ses pas. Il progressait régulièrement, sous le couvert des sapins, et quelquefois, par une trouée, il apercevait les minuscules maisons du village. Bientôt, il arriva aux alpages et, dans un ultime effort, il atteignit le col. Là, devant lui, s'étalaient les mille nuances de la forêt automnale. Il resta un long moment à contempler ces couleurs frémissantes, puis, brutalement saisi par le froid de l'altitude, il regagna l'abri des arbres.

 

O16

Tommy grognait sans que je sache pourquoi. Je ne compris que trop tard. J'étais dans un marais. Déjà le sol se dérobait sous mes pieds. Plus je bougeais pour m'en sortir, plus je m'enlisais. Instinctivement je m'immobilisai. Que faire ? Ce fut Tommy qui trouva la solution en allant chercher grand-père. Que fit-il pour que ce vieil homme le suive ? Je ne le sus jamais, mais il me sauva la vie.

 

O17

Tout à coup, le public qui s'impatientait entendit une musique s'élever. Surpris, soudain silencieux, il vit une fumée blanche sortir des quatre coins de la scène. Une voix douce se fit entendre et peu à peu s'enhardit précédent l'apparition du chanteur. Il avait enfin franchi la distance qui le séparait de son public. Celui-ci, ravi, l'applaudit, siffla, hurla puis enfin choisit d'écouter son idole.

 

O18

Avec le long couteau d'ivoire, le grand-père découpa d'abord une grosse masse de neige. Puis il la tailla pour en faire un grand bloc qu'il souleva et posa sur la neige. Il en tailla d'autres qu'il disposa en cercle autour de lui. Puis il commença une seconde rangée qui montait en spirale. Akavak bouchait les interstices entre les blocs avec de la neige fine, remplissant tous les trous... Chaque bloc s'adaptait parfaitement au précédent. Une fois le dôme fini, le vieil homme ouvrit une entrée bien nette à la base du mur de neige.

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